This is a translation of the interview with
Fruitbat Anne
Merci beaucoup a
Kristo pour la traduction française de cette entrevue avec Anne. Voir aussi l'original en anglais ici:
http://mangodurian.blogspot.com/2008/02/interview-with-fruitarian-4-fruitbat.html
Hi Anne, -
http://fruitgod.com &
Annes Myspace
Bonjour Anne. Merci de participer à cette interview !
- Tu as 42 ans, n'est-ce pas ?Oui.
Et cela fait quoi ? 16 ans maintenant que tu te nourris de fruits ?Oui, je suis devenue frugivore lorsque j'ai été enceinte de mon fils aîné, en 1991.
As-tu été végétarienne, végétalienne ou crudivore avant d'être exclusivement frugivore ?Je suis devenue végétarienne en 1985, puis végétalienne l'année suivante en supprimant progressivement les aliments raffinés et transformés de mon alimentation.
Quel a été le facteur déclenchant pour toi ? As-tu été influencée par un livre ou une personne en particulier, ou as-tu simplement évolué d'une manière ou d'une autre vers le frugivorisme ?Lorsque j'étais à l'université, en 1986, j'ai essayé l'alimentation vivante, qui me semblait aller plus loin que l'alimentation végétalienne. Cependant, outre les fruits, cette alimentation comprenait des crudités, beaucoup de graines germées et jeunes pousses, des « fromages » de graines et du Rejuvelac.
Ce type d'alimentation ne m'a jamais vraiment convenu. Je n'étais pas vraiment enthousiasmée ou ravie par les graines germées ou les crudités.
En 1991, pendant ma grossesse, j'ai assisté à une causerie donnée à notre réunion sur les Droits des Animaux par un écrivain frugivore du coin, David Shelley. Enfin je rencontrais quelqu'un qui rayonnait de santé et d'enthousiasme!
Ce gars vivait vraiment ce qu'il prêchait. J'étais fascinée de même que plusieurs de mes amis. Nous nous sommes immédiatement embarqués sur le chemin du frugivorisme.
Certains de mes amis passèrent directement du végétalisme aux fruits. Comme j'étais enceinte, je passai par une période de transition. Je mangeais principalement des fruits frais, mais je me faisais aussi cuire des légumes et des céréales.
Ce qui était magnifique à mes débuts du frugivorisme, c'était d'avoir tout ce groupe d'amis embarqués ensemble dans les fruits qui s'entraidait. Nous avions aussi un groupement d'achat de fruits bio et nous avions vraiment de la chance de pouvoir nous procurer des fruits bio d'excellente qualité.
Avant de passer au frugivorisme, as-tu rencontré d'autres personnes qui le pratiquait ?Non, David Shelley était le premier frugivore que j'aie rencontré, et une publicité ambulante pour cette cause !
Tu vivais à Leicester, en Angleterre à ce moment-là ; il y a un très bon marché aux fruits là-bas, j'imagine que cela a aidé ?Eh bien, le marché de Leicester est certainement un très bon endroit pour les fruits, mais cependant la majorité de nos fruits provenaient du groupement d'achat bio. Je pense que cela nous a beaucoup aidé car nous étions approvisionnés en fruits bio de la meilleure qualité, gorgés de vitalité en provenance du monde entier.
Nous achetions de merveilleuses mangues du Mali au marché de Leicester et le fait que l'on soit dans une ville multiculturelle faisait que l'on avait aussi accès aux fruits asiatiques et en provenance des Indes Occidentales.
Cela devait être super d'être entourée d'autres personnes en train de se mettre aux fruits !!Oui, j'ai eu beaucoup de chance.
Tu as élevé avec succès ton premier enfant, Camlo, avec des fruits et ton second fils, Cappi, a bientôt 4 ans et s'est développé grâce aux fruits ; as-tu ressenti certaines pressions pour lui faire manger autre chose que des fruits ?Jamais, car ils ont tous les deux une santé resplendissante.
Lorsqu'on voit qu'un enfant est vraiment en bonne santé, je ne pense pas que l'on puisse opposer quoi que ce soit à cette évidence.
Qu'arrive-t-il si on leur présente des sucettes, des glaces ou autres sucreries ?Cappi n'éprouve aucun intérêt pour ces choses ; on lui en a offert plein de fois et j'explique alors qu'il ne les mange pas.
À la maison, il y a des aliments cuits, mais il ne veut jamais en manger. Il me dit souvent « Nous mangeons des fruits, maman ». C'est comme s'il ne considérait pas les autres choses comestibles comme des aliments.
Dois-tu rester vigilante afin qu'ils ne mangent pas d'aliments que tu ne voudrais pas qu'ils mangent ?Non, pas de problème.
Je pense que ce serait difficile (d'être toujours aux aguets). Ça se passe de manière très fluide et détendue avec Cappi.
S'il trouve un biscuit sur le sol, il ne le ramassera pas pour le manger.
Je crois que je trouverais ça contraignant et je me poserais des questions s'il cherchait constamment des aliments cuits à manger.
Je pense que la simplicité avec laquelle Cappi considère les fruits comme nourriture rend notre vie merveilleusement fluide et détendue.
Je comprends que ton compagnon te soutient dans tes choix alimentaires mais que lui-même suit une alimentation végétalienne cuite traditionnelle ; penses-tu qu'il a l'intention de vous rejoindre à un moment donné ? Penses-tu qu'il mange plus de fruits depuis que vous êtes ensemble ?Mon compagnon est très intéressé par les fruits et le frugivorisme.
Un de ses objectifs est d'arriver un jour au frugivorisme et il y a eu des périodes dans notre relation où il ne se nourrissait que de fruits.
Je pense que lorsqu'on a une maison remplie de délicieux fruits, il y a une grande incitation pour tous ses habitants à manger plus de fruits.
Depuis combien de temps vis-tu en Australie ? Tu dois avoir un plus grand choix de fruits de meilleure qualité qu'en Angleterre ?Je vis en Australie depuis bientôt cinq ans maintenant. La grande différence ici, c'est que presque tous les fruits poussent localement, ce que j'adore.
Les fruits que je mangeais en Angleterre étaient d'excellente qualité grâce à notre groupement d'achat bio, au marché et aux magasins exotiques, mais ils étaient cependant tous importés.
Du point de vue de l'environnement, je préfère manger local.
En bonus, nous avons la chance de faire pousser nos propres fruits dans notre jardin. Cappi a eu le plaisir de pouvoir cueillir et manger des papayes, des mangues et des bananes du jardin. Ce que n'a pas eu la chance de faire mon fils aîné, lorsqu'il était jeune.
Après avoir pratiquer le frugivorisme sur une aussi longue période, tu dois certainement connaître un certain nombre de personnes frugivores ?Lorsque j'étais en Angleterre, nous avions ce merveilleux réseau de soutien composé de 7 ou 8 frugivores vivant dans le voisinage. Nous nous sommes ensuite éparpillés aux quatre coins de la planète. En Australie, j'ai des contacts avec beaucoup de frugivores, mais c'est principalement par e-mail ou par courrier.
As-tu remarqué de grandes différences sur ta santé et ta vitalité après être passée au frugivorisme ?Énormes, je me sens vraiment bien et en bonne santé. J'ai essayé la macrobiotique et le crudivorisme, qui m'ont procuré un certain niveau de santé, mais rien ne m'a apporté autant de vivacité et de vitalité que le frugivorisme.
Tout particulièrement lorsque je suis en mono-diète, je me sens si joyeuse et si bien.
C'est de la pure félicité de sauter du lit le matin et de me sentir plus vivante que lorsque j'avais 18 ans.
Comment ont réagi tes parents lorsque tu leur a annoncé que tu ne mangeais plus que des fruits et rien d'autre ? Et comment ont-ils accepté que leurs petits-enfants ne soient pas nourris autrement qu'avec des fruits ?Feue ma mère était fantastique. C'était la personne la plus ouverte et dénuée de jugement que j'aie jamais connue. Elle faisait volontiers un détour pour acheter le meilleur fruit pour Camlo, quand il était petit.
Son soutien était un cadeau du ciel.
Mon père a une manière de penser plus traditionnelle. Je pense qu'il aurait aimé pouvoir acheter des sucreries et des glaces à Cappi.
Je pense que c'est aussi le cas des certaines personnes qui se sentent plus à l'aise et en sécurité si les autres mangent comme eux. Si les autres mangent différemment, leur sécurité est en quelque sorte menacée.
Cependant, mon père respecte mes volontés et ne donne pas de sucreries ou de plats cuisinés à Cappi.
Tu as une sœur jumelle, non ? Est-ce qu'elle te ressemble ? Que pense-t-elle du frugivorisme ?Nous sommes définitivement des fausses jumelles !
Elle est merveilleuse car elle donne toujours à Camlo et à Cappi de magnifiques fruits. Ce que j'apprécie beaucoup.
Cependant je crois qu'elle pense que notre alimentation est un peu extrême et que je suis un peu givrée !
Quelle est ton opinion sur toutes ces questions, à propos de la vitamine B12 et des protéines, qui semblent concerner la plupart des personnes s'intéressant au frugivorisme ?Pour la B12 c'est assez drôle. J'ai tendance à penser que les frugivores en ont moins besoin que les carnivores. L'absorption est aussi un facteur clé pour la B12.
Je crois que dans une alimentation à base de fruits, toute la B12 dont nous avons besoin doit se trouver à la surface du fruit.
Je pense qu'il faut faire pousser ses propres fruits ou les choisir soi-même.
En ce qui concerne les protéines, les seuls cas de carence dont j'ai entendu parler se produisent lorsqu'une personne souffre littéralement de dénutrition et qu'alors toutes les protéines qu'elle ingère sont transformées en énergie.
Je crois personnellement que la surconsommation de protéines pose un problème bien plus important que la carence.
Quelle est la question la plus fréquente que l'on te pose lorsque l'on apprend que tu ne manges que des fruits ?Mais tu ne manges pas de pain ?
D'où tires-tu tes protéines ?
Quel est ton fruit préféré ?Vive le melon charentais !
Te rappelles-tu la première fois où tu en as mangé ?Non, mais j'imagine que le melon devait venir de Waitrose, en Angleterre.
Comme j'ai été attrapé par le virus du melon, je suis aller passer quelques temps à Cavaillon, en Provence, la patrie du melon. C'est un vrai paradis pour amoureux du melon ; partout des étals remplis de melons. Je n'ai jamais été dans une ville avec autant de magasins de fruits.
J'étais au paradis.
Mmmm, ça donne envie... Et puisque nous parlons du melon dont tu es manifestement une grande fan, je sais que tu as suivi plusieurs mois de mono-diète de melon. Peux-tu nous dire tes sensations lorsque tu faisais cela ? [Voir aussi: http://www.fruitnut.net/HTML/205_NonFiction_Fruit_Melon.htm]
C'était fantastique. Mentalement, physiquement et émotionnellement, j'étais au top, sans me sentir planer ou déracinée. Je me sentais si bien et si joyeuse. Pendant les mono-diètes, ma forme a tendance à être optimale, mon corps se sent tellement attirée par cette douce simplicité. Les jours de melons, je mangeais des melons de très bonne qualité, y compris des melons charentais.
Un mois et demi après le début de ma cure de melons de six mois, je suis arrivée première d'un walkathon (marathon de marche) parmi 4000 personnes. La preuve pour moi, que si l'on consomme des fruits de qualité on peut faire des mono-diètes prolongées en toute sécurité.
Une autre année, je crois que tu as jeûné un jour sur deux, quel exploit ! Comment était-ce ? Que mangeais-tu les jours où tu mangeais (penses-tu que tu mangeais plus ces jours-là) ? Est-ce que ça a duré une année entière ?
J'ai commencé le 1er janvier 1997 et ça a duré une année entière. À cette époque j'étais à l'université à plein temps, je m'occupais de mon fils de 6 ans et faisais des massages à des clients. Là encore, j'étais en pleine forme. Mes dents se sont aussi améliorées cette année-là. Je crois qu'elles ont apprécié le repos !
Je ne crois pas que je mangeais plus les jours où je mangeais, même si parfois je mangeais plus tôt dans la journée.
Je me sentais très lucide et claire d'esprit ; j'ai gagné une compétition d'écriture à cette époque-là, ce que j'ai mis sur le compte de ma clarté mentale.
Durant cette année, je mangeais des fruits juteux et des avocats.
Apparemment tu n'as plus d'envies d'aliments autres que des fruits, mais en as-tu eu ? Et si oui, de quels aliments, et quand ont-elles cessé ?Lorsque je suis passé pour la première fois à une alimentation 100% fruits, après la période de transition, je rêvais souvent de plats végétaliens, je pouvais même vraiment les goûter dans mes rêves. J'ai eu aussi des envies de légumes et de légumineuses pendant quelques mois.
Après plusieurs année de frugivorisme, j'ai eu une envie d'œufs vraiment, vraiment forte. Je n'avais pas mangé d'œufs depuis 10 ans. L'envie était si forte que si je n'avais pas été moralement opposée à la consommation d'œuf, je crois que j'aurais craqué. Après 36h, l'envie est passée pour ne plus jamais revenir !
J'ai tendance à croire que c'était une ancienne réminiscence du temps où je consommais des œufs qui avait besoin d'être effacée.
Je crois qu'après quelques années de frugivorisme, une profonde élimination a eu lieu et que l'organisme purifié ne désire plus d'aliments cuits. Le fruit représente le seul aliment et je ne considère plus autre chose comme étant de la nourriture.
Comment est ta journée-type ? Peux-tu juste nous donner un exemple de ce que tu manges habituellement ?Si je suis en mono-diète, je ne mange évidemment qu'une sorte de fruit toute la journée.
Sinon, je ne mange qu'une seule sorte de fruit par repas ; je ne mélange pas.
En ce moment (été australien), je peux prendre une mangue ou 250g de litchis au petit-déjeuner,
Un avocat en milieu de matinée,
Un peu de jus d'orange frais au déjeuner
Plus de fruits juteux dans l'après-midi, sélectionné parmi les fruits disponibles en saison : mangues, litchis, pastèques, fruits de la passion, figues fraîches, sapotilles ou jaques.
En fin d'après-midi ce peut être encore un avocat ou du jus de fruits frais.
En général je ne mange pas de noix et de graines car je les trouve plus difficile à digérer que les fruits frais. Si je ressens le besoin de fruits plus concentrés, je préfère bien mieux manger des avocats. De la même façon, je ne mange généralement pas de fruits secs. Je préfère les fruits frais et je ressens que les fruits secs sont déshydratants.
Je pense que les fruits séchés de bonne qualité peuvent cependant être utiles si l'approvisionnement en bons fruits frais est difficile.
J'ai la chance de vivre dans le sud-est du Queensland et de trouver d'excellents fruits frais tout au long de l'année.
Eh bien, ce type d'alimentation a l'air de te convenir, mais penses-tu qu'on pourrait l'améliorer ? Comment te projettes-tu dans les 10 ans à venir au niveau de la nourriture ? Où et comment souhaites-tu vivre dans 10 ans ?En faisant pousser mes propres fruits ou en cueillant des fruits sauvages.
Je pense qu'on ne fait pas mieux que les fruits sauvages ou ceux que l'on fait pousser.
Dans dix ans, j'adorerais vivre au beau milieu d'un verger de fruits tropicaux !
Quelle est la pire chose que tu aies mangé, depuis que tu es frugivore, et comment t'es-tu sentie après ?Je n'ai pas vraiment mangé de « mauvaises » choses depuis que je suis frugivore. Je crois que ma période de transition vers le frugivorisme a été longue. Par conséquent, lorsque j'ai commencé à manger des fruits, cela faisait des années que je n'avais pas consommé de sucre, de la farine blanche et des aliments hautement transformés.
Au niveau alimentaire, je me suis sentie « mal » après avoir mangé un jaque fraîchement coupé à Bali. Je crois que les mouches du marché à viandes voisin avaient dû danser sur lui !
Je sais que beaucoup de frugivores ont des problèmes de dents, comment vont les tiennes et si elles sont en bon état, quel est ton secret ?Mes dents vont bien en ce moment. Je crois qu'il doit y avoir une élimination qui se produit par les dents au début d'une alimentation frugivore. Je crois que les dents, comme toute autre partie du corps, sont des canaux d'élimination et lorsqu'on entreprend un régime de nettoyage alors une élimination peut se produire par les dents. L'élimination de corps étrangers, comme les plombages, peut survenir lorsque l'organisme à la chance de pouvoir être nettoyé.
Je pense que des fruits de qualité sont la clé pour avoir un organisme en bonne santé, y compris de bonnes dents.
Les fruits sauvages et les fruits bio cultivés à la maison sont, je crois, vitaux pour la santé de notre organisme.
Penses-tu que tu as influencé les personnes que tu as rencontré à mangé plus de fruits ?Il y a une chose vraiment chouette qui m'est arrivée lors d'une conférence de David Wolfe à Londres. J'ai rencontré une superbe jeune femme éclatante de santé qui m'a dit s'être convertie au crudivorisme après avoir lu un article sur Camlo et moi-même paru dans le magazine anglais « Best ».
C'était une sensation très agréable. Donc j'espère que plus il y a de personnes « fruitées » dans le monde, plus il y en aura de frugivores !
Ton aîné, Camlo, a décidé de lui-même de manger autre chose que des fruits et d'essayer des aliments cuits... Peux-tu nous raconter comment c'est arrivé et quels changements tu as remarqué chez lui après cela ? Physiquement et émotionnellement (éventuellement)... Qu'est-ce que cela t'a fait ? Crois-tu qu'il reviendra un jour au frugivorisme ? Penses-tu que je pourrais l'interviewer à ce sujet ? J'aimerais connaître son point de vue, et je suis certain que d'autres personnes le souhaiteraient aussi !Camlo a toujours une bonne santé et continue de manger beaucoup de fruits. Cependant, depuis qu'il mange des aliments cuits, sa masse graisseuse a augmenté.
C'est toujours une belle âme et je crois que l'alimentation n'est qu'une partie, bien qu'importante, de notre santé et de notre bonheur.
Je crois que Camlo apprécie la beauté et la santé que procure le frugivorisme et je pense que ce serait merveilleux pour son bien-être si un jour il revenait aux fruits.
Camlo voulait goûter d'autres aliments car je crois qu'il avait l'envie de faire comme ses amis. Ici, en Australie, les végétariens sont peu nombreux, alors ne parlons pas des frugivores.
Je pense que c'est important qu'il prenne ses propres décisions, on ne peut pas forcer quelqu'un d'autre à être frugivore. J'ai choisi mon chemin et Camlo doit choisir le sien et je respecte cela. La seule limite éthique que j'impose est qu'à la maison on mange végétalien.
Il ne souhaite pas être interviewé maintenant, tente ta chance dans quelques années !
Bon Camlo ne le souhaite pas pour le moment, mais si je suis toujours dans les parages et si je fais toujours ce blog dans quelques années, j'aimerais beaucoup l'interviewer...
Et Cappi, je sais qu'il est encore jeune, mais serait-il prêt à relever le défi ? Il serait indubitablement le plus jeune frugivore que j'aie jamais interviewé !!Je crois que Cappi serait partant.
Voilà une bonne nouvelle. Je vais lui préparer une interview... En attendant, penses-tu que les fruits lui réussissent bien ? Quels fruits apprécie-t-il le plus ?Cappi est un garçon magnifique, éveillé et en pleine santé. Essaye un peu de rivaliser avec lui ! Le jaque et le durian sont ses fruits favoris.
Quel est le premier aliment qu'il a consommé – après le lait maternel, bien sûr ?Des mûres (de l'arbre mûrier) parmi les premiers, ainsi que de l'avocat et des sapotilles « chocolat ».
Est-ce que Camlo ou Cappi ont attrapé l'une des maladies infantiles traditionnelles ? Comment était/est leur santé en ne mangeant que des fruits ?Non, aucun des deux n'a attrapé une des maladies infantiles « habituelles », comme la varicelle, les oreillons ou la rougeole, bien qu'ils aient été en contact avec des camarades les ayant attrapé. Personnellement, je crois que si le système immunitaire de quelqu'un fonctionne correctement, alors la maladie n'apparaît tout simplement pas, peu importe si on est exposé à d'autres présentant ces « soi-disant » maladies contagieuses.
Le niveau général de leur santé et de leur vitalité est étonnant et j'ai souvent des commentaires à ce sujet.
Camlo est toujours en bonne santé, bien qu'il mange des aliments cuits ; je pense que c'est un héritage de ses 14 années de fruits.
Que ressens-tu quand on te dit que tu doit être folle et qu'il est impossible de ne vivre que de fruits ?La vie est trop courte pour trop se soucier de ce que pensent les autres.
Selon la littérature « saine », je devrais être morte à l'heure actuelle.
Pour conclure, as-tu quelque chose d'autre à rajouter, un encouragement pour ceux qui aspirent à devenir frugivores ??Essayez seulement pour vous-mêmes et voyez quels bienfaits cela vous apporte !
On peut lire tous les livres du monde et tous les témoignages, mais rien ne remplace l'expérience personnelle.
Thanks Anne
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Bonjour Cappi.
